La sécularisation de l'Etat, de la société, de l'éducation

Le secularisation C'est le processus par lequel quelque chose ou quelqu'un abandonne son caractère religieux et devient quelque chose de laïque. De cette manière, les symboles, influences ou comportements liés à la religion sont laissés de côté, entraînant une dissociation du fait religieux.

La laïcité est un terme dérivé du latin saeculare, ce qui signifie "monde". Il a parlé de ce qui peut être saisi à travers les sens et la raison. ainsi, il établissait une nette différence avec les visions du monde marquées par la foi religieuse.

Actuellement, le concept de sécularisation est utilisé dans plusieurs domaines différents; Par exemple, en politique, il explique et décrit la fin de l'union entre l'État et l'Église. Il en va de même pour la société, car elle est passée d’un contexte dans lequel la religion était le facteur le plus important, à un autre où elle n’est vécue que de manière individuelle.

Enfin, la sécularisation dans l'éducation a été importante, non seulement parce que des réseaux d'écoles publiques sont apparus lorsqu'il s'agissait d'un secteur dominé par les institutions ecclésiastiques, mais aussi parce que l'éducation religieuse n'est plus obligatoire et que les valeurs laïques prévalent.

Index

• 1 de l'Etat
  • 1.1 Premiers pas
  • 1.2 Nouvelles
• 2 de la société
  • 2.1 Séparation religion-société
  • 2.2 Option privée
• 3 éducation
  • 3.1 Concept
  • 3.2 Rôle de la religion
• 4 références

De l'État

Certains auteurs considèrent que l'une des principales caractéristiques de la création des États modernes était la lutte du pouvoir politique pour devenir indépendant de l'ecclésiastique.

À quelques exceptions près, pendant des siècles, tous les pays étaient confessionnels, avec une seule religion officielle. Cela a en outre servi à légitimer les dirigeants politiques.

La situation a commencé à changer lorsque des idées fondées sur la raison ont été imposées petit à petit. A ce moment, avec des différences de rythme, les nations ont entamé un processus de sécularisation.

Premiers pas

Déjà dans la Rome antique et dans d’autres civilisations anciennes, il y avait des processus de sécularisation. L'intention était toujours la même: différencier clairement le pouvoir politique exercé par les autorités religieuses.

Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que l'Etat commença réellement à devenir indépendant de la religion. Jusque-là, les nations étaient des monarchies dont le roi était choisi par Dieu pour le poste.

Les Lumières, qui placent la raison comme principe directeur, sont devenues l'idéologie la plus influente pour la sécularisation de l'État. Il n’est pas surprenant que les premiers pays qui ont lancé ce processus aient été la France et l’Allemagne, où les idées éclairées avaient été très fortes.

La prétention des éclairés était de lutter contre le mysticisme en le substituant à la science et au savoir.

L'évolution vers les États laïques n'était pas pacifique. Par exemple, la Révolution française a eu une composante de lutte entre le séculier et le religieux. La résistance des États absolutistes était aussi, en partie, la résistance de l'Église à cesser d'avoir du pouvoir et de l'influence.

Déjà à l'époque moderne, les États réussissaient à éliminer ou à limiter le pouvoir ecclésiastique. Ainsi, les lois ont cessé d'être marquées par les religieux et une certaine liberté de culte a été établie.

Des nouvelles

Aujourd'hui, dans le monde occidental, l'Eglise et l'Etat occupent des espaces différents. Cependant, les liens n'ont pas été complètement coupés. Les autorités ecclésiastiques conservent encore un certain pouvoir pour influencer les dirigeants.

Ce résidu se reflète dans l’appui au soutien économique de l’Eglise, quelque chose de très commun dans tous les pays. De la même manière, l'Église tente parfois d'imposer sa vision morale aux lois gouvernementales, même si les résultats sont inégaux.

Dans d'autres régions du monde, telles que le Moyen-Orient, la sécularisation n'est pas encore arrivée. De cette manière, les lois religieuses et civiles sont les mêmes et le pouvoir ecclésiastique conserve l'influence sur la politique du pays.

De la société

Les philosophes discutent souvent de la relation entre la société laïque et la société avancée. Pour la plupart d'entre eux, comme pour les historiens, les sociétés modernes sont plus complexes, individualistes et rationalisées. Enfin, cela se traduit par un caractère plus laïc, laissant les croyances religieuses dans la sphère privée.

En fait, il n'est pas tout à fait clair si la perte de pouvoir de l'Église est due au fait que la société est plus laïque ou, au contraire, si la société est plus laïque en raison de l'influence ecclésiastique moindre dans la sphère politique.

Séparation religion-société

La société actuelle a séparé ses différentes facettes du fait religieux. De l'art à la science, en passant par l'économie, la culture et la politique, rien n'est directement lié à la religion.

Jusqu'au vingtième siècle, il existait encore un lien entre les croyances et les différents aspects sociaux.Cependant, il y a eu une rationalisation progressive de tous ces domaines, laissant la religion de côté.

Aujourd'hui, nous pouvons voir de nombreux exemples dans lesquels la religion est devenue une tradition culturelle plutôt que liée à des croyances. En Europe occidentale, il y a des fêtes ou des événements d'origine chrétienne, mais beaucoup de participants en font l'expérience comme quelque chose d'étranger au fait religieux.

Dans cette région du monde, il y a eu un déclin marqué des pratiques religieuses: des mariages par ce rite aux vocations sacerdotales. Cela signifie que l’Eglise n’a plus la capacité de faire pression sur l’Etat qu’elle a eu jadis, accentuant le processus de sécularisation.

Cependant, d'autres régions de la planète, chrétiennes ou non, ont toujours une présence très importante de la religion dans la société. On parle même de la possibilité d'une société post-séculière.

Option privée

L'une des bases qui expliquent la sécularisation de la société est que la religion est passée dans la sphère privée. C'est donc une croyance vécue de manière personnelle et intime, sans se refléter dans le comportement du public.

De plus, cela s'est accompagné d'une liberté de culte. Il n'y a plus une seule religion, encore moins une religion officielle. Actuellement, chaque individu peut avoir les croyances qu'il veut ou même n'en avoir aucune.

De l'éducation

La sécularisation de l'éducation est à la fois la cause et la conséquence du processus équivalent dans la société. Dans ce domaine, le premier grand changement s'est produit lorsque l'Église a cessé d'être la seule à posséder des centres d'enseignement.

Lorsque les différents États, à différentes époques, ont commencé à ouvrir des écoles, l’une des conséquences a été la perte de l’influence ecclésiastique.

Concept

Face à l'éducation religieuse - dans laquelle les croyances dans chaque matière se trouvent -, l'éducation laïque est neutre. Son objectif est d'enseigner objectivement aux enfants, uniquement avec quelles marques scientifiques.

De plus, ce type d’éducation vise à être plus inclusif et à donner les mêmes leçons à tous les élèves. Il n'y a pas de discrimination fondée sur des croyances ou d'autres traits personnels.

Rôle de la religion

Il existe de nombreux modèles éducatifs séculiers. L’un des problèmes qui se posent à tous est de savoir quoi faire avec les enseignements religieux. Les solutions sont variées en fonction de la tradition de chaque pays.

On peut noter que, dans la plupart des pays, les gouvernements ont jugé l'enseignement de la religion. Qu'il s'agisse d'entrer dans les programmes ou de ne pas compter pour le dossier scolaire, il existe des cours de religion dans les écoles. Dans tous les cas, les étudiants ont le droit de choisir ou non cette matière.

Références

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7. Khan, Seema. La religion et la démocratie dans les États séculiers. Récupéré de gsdrc.org
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