Biographie de René Théophile Laënnec et contributions à la science



René Théophile Laënnec Il était un médecin français qui a vécu au 18ème siècle et qui est entré dans l'histoire de la médecine pour avoir créé un outil indispensable, à la fois pour son temps et pour la médecine moderne: le stéthoscope.

Outre cet instrument fondamental de diagnostic, il a également apporté une série de contributions pour la médecine. Tout cela grâce aux études qu’il a entamées très tôt, ainsi qu’aux nombreuses pratiques et investigations qu’il a menées.

Index

  • 1 Famille et enfance de Laënnec
    • 1.1 Influence de l'oncle Guillaume
  • 2 études
    • 2.1 Études médicales
  • 3 premiers emplois et récompenses
  • 4 Invention du stéthoscope
  • 5 Diffuser l'invention
  • 6 décès
  • 7 Contributions à la science
  • 8 références

Famille et enfance de Laënnec

René Théophile Laënnec est né le 17 février 1781 à Quimper, une ville installée en Bretagne française. Fils de l'avocat, écrivain et poète Théophile Marie Laënnec, qui occupait une position importante au sein du ministère de la Marine.

Il n'avait que six ans lorsque sa mère, Michelle Gabrielle Felicité Guesdón, est décédée de tuberculose en pleine naissance, ce qui a également influencé la vie de l'enfant qui est né. René et son frère Michaud Bonaventure ont pris soin de leur père qui était en difficulté et n'avait pas le cœur de s'occuper de leurs enfants.

René et son frère Michaud sont allés vivre avec leur oncle Michel-Jean Laennec, qui était prêtre à l'église Saint-Gilles d'Elliant. C'est chez Oncle Michel-Jean que René incorporerait dans sa vie la foi et la profonde conviction chrétienne qui le caractériseraient.

Influence de l'oncle Guillaume

Déjà âgé de sept ans, René a été déplacé à nouveau dans la ville de Nantes, chez un autre oncle, totalement différent de l'oncle Michel-Jean. C'était l'oncle Guillaume François Laënnec.

Enfant, René Laënnec était toujours curieux; il a exploré et soigneusement examiné tout ce qui l'entourait. Cette curiosité n'a pas échappé à l'attention de cet autre oncle, républicain actif, détaché et opposé à la ligne cléricale.

Oncle Guillaume était connu pour son humanisme expressif et pour son excellent praticien. De plus, il a été recteur de l'Université de Nantes et professeur de médecine jusqu'en 1789. C'est en effet l'oncle Guillaume qui a guidé René Theophile Laënnec pour orienter sa vocation vers la science médicale.

Guillaume Laënnec a indubitablement influencé l'inclinaison professionnelle de son neveu perspicace et l'a guidé dans l'univers des sciences médicales.

La maison où ils ont vécu cinq ans avec oncle Guillaume était devant le "Place du Bouffay", Données importantes qui entraîneraient plus tard les impressions qui détermineraient une partie de la personnalité du garçon.

Études

En 1789, la Révolution française éclata. À ce moment, René s’instruisait dans le "Institut Tardivel" En 1791, à dix ans, il s'inscrivit au "Collège de l'Oratoire"Là où il a appris des sujets aussi vitaux pour son éducation que la grammaire, l'allemand et le latin, la science politique, la religion, la chimie, la physique, les mathématiques, la géographie, l'anglais et la biologie.

De la fenêtre de la maison, on pouvait voir la "Place du Bouffay"Lieu où se sont déroulées les exécutions qui ont ensanglanté la Révolution française. C'était un panorama dantesque. Le jeune René est venu assister à plus de cinquante guillotins. Cela a fait que l'oncle Guillaume a décidé de déménager en 1793.

René n'a pas arrêté sa formation et a pu poursuivre ses études universitaires dans le "Institut National" Ses avances le conduisent en 1795, avec 14 ans à entrer à l'École de médecine "L'Hôtel Dieu"De Nantes.

C'était une enceinte qui pouvait accueillir quatre cents lits, dont cent étaient sous la responsabilité de l'oncle Guillaume. Dans cet espace, René a assisté et aidé à prendre soin des produits infirmes, blessés et malades de la Révolution.

Il avait 17 ans quand une fièvre aiguë l'a assommé et on a considéré que c'était une infection possible due à la tuberculose, diagnostic que René a écarté et qui a fini par supposer la fièvre typhoïde.

Surmonter cet événement. À 18 ans, il a été nommé chirurgien de troisième classe dans le "Hôpital Militaire"De Nantes.

Études de médecine

Lorsque René a terminé sa formation préparatoire et son stage à Nantes, il a pris la décision d'aller à Paris pour étudier la médecine. Dans cette décision, il avait le soutien total de son oncle Guillaume.

À 19 ans (1800), il commence sa carrière médicale avec une bourse d'études "Elève de la Patrie" pour la "École Spéciale de Santé"A l'Université de Paris, où il a reçu son doctorat en 1807.

Sa remarquable performance académique et le brio qui a fait la classe ont attiré l'attention de ceux qui deviendraient plus tard le médecin personnel de Napoléon Bonaparte, le Dr Jean Nicolas Covisart, qui l'a immédiatement protégé de sa tutelle.

René Laennec a suivi une formation approfondie en anatomie, physiologie, chimie, botanique, pharmacie, médecine légale et histoire médicale. En outre, il a reçu une invitation à participer au "Société d'Instruction Médicale”.

Premiers emplois et récompenses

Ses premiers travaux de recherche lui ont valu une pertinence auprès des médecins de sa génération. Problèmes résolus tels que la péritonite, les maladies vénériennes, la sténose mitrale

En 1803, il a été récompensé par le prix de la médecine, puis par le prix de la chirurgie. Un an plus tard, en 1804, avec sa thèse "Propositions au sud de la doctrine d'Hippocrate relativement à la mèdicine pratique", Il a obtenu le diplôme universitaire de docteur.

A 35 ans, il a assumé la direction de l'hôpital Necker à Paris. René se consacre déjà principalement à l'auscultation médicale et s'intéresse, grâce à son oncle Guillaume, à la percussion comme méthode d'auscultation.

Stéthoscope invention

À une occasion, le jeune René Laënnec s'est retrouvé au milieu d'une situation délicate. Lors de sa consultation, une jeune femme obèse présentait ce qui semblait être un problème de poitrine. Des palpitations apparemment anormales la dérangeaient.

En raison de l'accumulation de graisse sous la peau, l'auscultation par la méthode de la percussion n'a pas pu être spécifiée. Mais il a ajouté que qu'être une dame, aussi bien -et était jeune, il était inconvenant de mettre dans l'oreille de contact direct sur la poitrine du patient.

C'était un temps marqué par le puritanisme et cela exigeait des normes élevées de modestie entre les médecins et les patients.

C'est alors qu'il se souvint de quelque chose qu'il avait vu dans la rue. Dans la cour du Louvre, certains garçons jouaient avec un tronc creux en utilisant les extrémités pour produire des sons.

Ils ont joué avec des coups à une extrémité et à l'autre bout ils ont deviné combien de coups ils étaient. Cela a amené Laënnec à trouver quelque chose. Il a ausculté le jeune patient en enroulant des feuilles de papier en forme de cylindre et en utilisant les deux extrémités pour écouter la poitrine de la fille.

Il la prit par surprise, qui a été entendu non seulement le rythme cardiaque, mais il pourrait aussi percevoir des sons beaucoup plus étendu la poitrine lors du collage de l'oreille sur la peau nue. Ainsi, par pudeur et le besoin de soigner les personnes avec plus d'efficacité, le stéthoscope ou le stéthoscope est né.

Il a immédiatement commandé la fabrication de l'appareil. Il avait un pied de tube long et quatre pieds de diamètre, percée d'un canal de cinq millimètres, au-dessus de la forme d'entonnoir conique, par une extrémité.

Diffuser l'invention

En 1819, âgé de 38 ans, il publie son ouvrage en deux volumes "L'auscultation médiate ou traité de diagnostic des maladies du poumon et du coeur fonde principalement sur ce nouveau moyen d'exploration", plus tard connu sous le nom "Traité d'auscultation mediate"ou "Traité sur l'auscultation avec médiateur".

Dans ce livre, il expliquait la structure et la fonctionnalité de son appareil, le stéthoscope, et décrivait les sons entendus lors de son utilisation en auscultation.

Pour cela, il a utilisé des termes qui étaient à l'époque une invention de Laënnec: pectoriloquia, egophony, crepitación, estertor. En outre, il a ajouté au domaine de la médecine la détection des pathologies cardiaques et pulmonaires.

Parmi eux, les lésions bronchectasiques; l'emphysème, l'œdème, l'infarctus et la gangrène pulmonaire; pneumonie lobaire, pneumothorax, pleurésie, la tuberculose pulmonaire et des dommages collatéraux à d'autres organes commis à cause de la tuberculose, selon le cas des méninges.

René Laënnec était un impulseur de l'importance de l'observation dans la pratique médicale. Son principal effort consistait à montrer aux médecins le chemin de notre monde intérieur, à travers l'écoute.

La mort

THEOPHILE René Laennec, est mort à Paris le 13 Août 1826. Une vertèbre d'un cadavre infecté par la tuberculose avait déchiré son doigt, contagiándole avec la même maladie qui a coûté la vie de sa mère et son frère.

C'était un dimanche et il était assisté durant ses dernières heures par son cousin Meriadec Laënnec, fils de son oncle Guillaume. Il avait 45 ans.

De nombreux monuments, bâtiments, institutions, rues, avenues, chaires universitaires et autres éléments à travers le monde, qui commémorent et rendent hommage au médecin français.

Parmi ceux-ci, de nombreux musées, hôpitaux, films, documentaires. Tous honorer le père du stéthoscope et conducteur de pneumologie.

Contributions à la science

René Laënnec est considéré comme le père de l'instrument qui caractérise le plus les médecins du monde entier, le stéthoscope.

De plus, ses contributions dans le domaine de la pneumologie ont stimulé cette branche scientifique. En 1819, il a expliqué en détail les sons du thorax dans sa publication « Traité sur médiate auscultation », jetant les bases de la Pneumologie actuelle.

La délimitation des tableaux sémiologiques pour les maladies cardiaques et les maladies pulmonaires est une autre contribution du génie français.Ainsi que sa description organisée des lésions anatomo-pathologiques.

Références

  1. Roguin, A. (2006) Théophile Hyacinthe Laënnec (1781-1826): L'homme derrière le stéthoscope. Dans: médecine clinique et recherche. v. 4, non 3
  2. Rueda G. (1991) Notes sur l'histoire de la tuberculose. Col Neumol; 3: 15-192.
  3. Scherer, J. R. (2007). Avant l'IRM cardiaque: René Laennec (1781-1826) et l'invention du stéthoscope. Journal de cardiologie 14 (5): 518-519
  4. Corbie, A. de. (1950) Le débarquement de Laennec, Ed. SP ES, Paris, 191 p.
  5. Kervran, R. Laennec (1955), Méthode Breton, Hachette, Paris, 268 p.