Caractéristiques de l'Iusnaturalisme et représentants



Le iusnaturalisme est un concept juridique avec des caractéristiques éthiques et philosophiques qui reconnaissent l'existence de droits de l'homme qui sont donnés par nature avant tout autre ordre créé par l'homme.

"Iusnaturalismo", dans son origine étymologique, vient du latin ius, ce qui signifie "juste"; naturel, qui signifie "nature"; et le suffixe grec ism, qui se traduit par "doctrine". Par conséquent, il est défini comme un droit naturel. La date de l'émergence de ce terme est très ancienne.

Les intellectuels comme Socrate ont cherché à établir une différence entre ce qui est naturel et ce qui est créé par l'homme, et à expliquer le pouvoir politique fondé sur le droit naturel. Bien qu'il existe différents courants de pensée dans le même concept, la loi naturelle maintient une thèse générale.

Selon ces thèses, le droit naturel est issu de la nature, qui établit ce qui est équitable de manière universelle et devient indépendant des ordres de l'État. Les principes doivent être compris rationnellement et sont liés à la moralité, comprise comme la routine des coutumes humaines.

Index

  • 1 caractéristiques
    • 1.1 Inaliénabilité
  • 2 représentants
    • 2.1 Représentants classiques
    • 2.2 Représentants modernes
  • 3 Différences entre le droit naturel et l’ispositivisme
  • 4 références

Caractéristiques

La doctrine du droit naturel est régie par une série de principes universels et inaltérables qui fondent des lois juridiques positives, et ceux qui ne respectent pas ces paramètres ou sont contraires sont considérés comme illégitimes.

Son objectif est de décider quelles normes peuvent ou non être considérées comme des droits, afin d’être un correcteur éthique et suprême.

Ce droit repose sur le dogmatisme de la foi, l'origine divine et une partie de la question rationnelle, qui est irréfutable. De plus, il cherche un bien commun et s’applique à tous les hommes, ce qui lui donne une tendance universelle et digne.

Il est également intemporel car il n’est pas régi ou modifié par l’histoire, mais il est inné dans l’être humain, dans sa culture et dans sa société.

Inaliénabilité

Une autre caractéristique qu'il possède est l'inaliénabilité; c'est-à-dire qu'il évite d'être saisi par le contrôle politique, puisque le droit naturel est considéré antérieurement et supérieur à l'existence du pouvoir par l'État et au droit positif créé par l'homme.

Quant à la sécurité de ce droit, il est remis en question car il est imprécis de savoir si un contenu est valide ou non et n’offre pas d’arguments pour des sciences exactes, en particulier lorsque les lois commencent à être plus larges et plus spécifiques.

C'est à ce stade que la ligne de séparation entre ce qui est émané de la nature et ce qui est créé par l'homme fait l'objet d'un grand débat entre les études juridiques et philosophiques, en particulier dans les approches de deux doctrines telles que le droit naturel et le iuspositivismo.

Des représentants

L'école de Salamanque a été à l'origine des premiers concepts de droit naturel. À partir de là, les théoriciens tels que Thomas Hobbes, John Locke et Jean-Jacques Rousseau ont étudié et reconsidéré les idées.

Les différentes perspectives et études ont abouti à la division du concept entre droit naturel classique et droit naturel moderne, déterminé par le temps et l'espace dans lesquels les théories étaient postulées.

Représentants classiques

Les principaux auteurs qui ont proposé le début de la loi naturelle étaient Platon, dans son célèbre ouvrage République et en Les lois; et Aristote, en Ethique à Nicomaque o L'éthique de Nicómaco.

Ce dernier a fait référence à la justice naturelle, qui définit ce qui est valable partout et qui existe, que les gens y pensent ou non. Il l'a également décrit comme immuable.

Dans son travail PolitiqueAristote a également soutenu que le raisonnement humain fait partie de la loi naturelle, alors les canons comme la liberté sont un droit naturel.

En revanche, Cicéron a formulé que pour les hommes de culture l'intelligence est la loi, car cela déterminera la conduite du devoir et interdira le mal.

Dans le monde chrétien, c'est Thomas Aquinas qui a également promu les idées du droit naturel. Ainsi, il a expliqué que la loi naturelle est établie par Dieu de manière éternelle, qu'il y a un ordre des instincts de l'homme et qu'il y a des signes caractéristiques de la nature pour ces instincts.

Représentants modernes

La différence entre le droit naturel classique et le droit naturel moderne repose sur le fait que la première partie des lois naturelles, tandis que la seconde découle de sa relation avec la morale (coutume).

C'était Hugo Grotius qui marquait la transition entre l'un et l'autre, mais auparavant, le jésuite Francisco Suarez avait déjà réfléchi à la question.

Zeno de Citium, Sénèque, Francisco de Vitoria, Domingo de Soto, Christian Wolff, Thomas Jefferson et Immanuel Kant étaient également présents dans ce domaine.

Différences entre loi naturelle et iuspositivisme

La relation entre le droit naturel et l’ispositivisme est totalement opposée, ils sont opposés dans le domaine juridique.En fait, au XIXe siècle, les postulats iuspositivistes ont fait de la tentative de supplanter la doctrine du droit naturel une utopie.

Le iuspositivismo, ou encore appelé positivisme droit ou juridique positif, est un concept qui définit à droite comme le principe de la loi et n'admet aucune idée antérieure comme sa fondation.

Par conséquent, les lois du droit positif sont objectives, valorisées dans un ensemble de règles du système juridique, ne recourent pas à des ordres philosophiques ou religieux suprêmes et ne les raisonnent pas, tout en étant indépendantes de la morale.

Le positivisme juridique est considéré comme libre de tout jugement qui établit ce qui est juste ou injuste, puisque son point de départ est ce que dicte le pouvoir souverain. Ni cherche un objectif ni sujet à la pré-établie.

Contrairement à la loi naturelle, ce droit est déterminé par les conditions de temps et d'espace dans lesquelles il est formellement établi.

L'impérivisme est une autre de ses caractéristiques fondamentales, ce qui signifie qu'il existe un pouvoir étatique - non religieux ou philosophique - qui autorise ou interdit certaines façons d'agir à ses sujets et, en cas de non-respect des mandats, il sera sanctionné. devant la loi.

Références

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